Écologie - page 11

Climat

Comment s’enrichir en prétendant sauver la planète

La planète, nouvel objet à but lucratif ? Demain, des ONG pourront acheter des quotas de baleines pour les protéger. Les parcs naturels pourront être évalués par des agences de notation. Les performances des forêts en matière de recyclage du carbone seront quantifiées. Des produits financiers dérivés vous assureront contre l’extinction d’une espèce. « Nous sommes en train d’étendre aux processus vitaux de la planète les mêmes logiques de financiarisation qui ont causé la crise financière », dénonce le chercheur Christophe Bonneuil, à l’occasion de la conférence Rio+20. Entretien.

Par Sophie Chapelle

Agriculture

Monsanto sèmera-t-il son maïs OGM au printemps ?

Le sujet revient sur la table et risque d’animer le Salon de l’agriculture qui s’ouvre ce 25 février. Si l’ex-ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a notifié à Bruxelles une demande d’interdiction du maïs Mon 810 de Monsanto, les agriculteurs français demeurent pour le moment libres de le semer. Des stocks d’OGM seraient même constitués, alors que la réponse de la Commission européenne se fait attendre. La Confédération paysanne demande au gouvernement une interdiction temporaire.

Par Sophie Chapelle

Agriculture

Droit de propriété sur les semences : l’agro-industrie obtient sa redevance

Après un débat vif, les députés ont voté la loi sur le certificat d’obtention végétale, qui supprime le droit de ressemer librement sa propre récolte sans verser de taxe. Les élus UMP, et le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, ont rejeté tous les amendements proposés par l’opposition de gauche. L’industrie semencière peut être satisfaite, tandis que la Confédération paysanne appelle à l’abrogation de la loi, et à son boycott.

Par Nolwenn Weiler

En Russie, la mobilisation contre le groupe Vinci s’intensifie

Le groupe Vinci s’entête dans le projet de construction d’autoroute qui traverse la forêt de Khimki à proximité de Moscou. Une initiative vivement condamnée par les écologistes locaux et par des ONG internationales. Même la Banque européenne de développement a déjà renoncé à financer en partie la construction de l’autoroute sous la pression internationale. Mais pour 1,8 milliard d’euros, le groupe Vinci trouve les arguments économiques à son goût.

Par Sophie Chapelle