Les procès menés à l’encontre de faucheurs volontaires d’OGM se poursuivent. Une audience se tient ce mercredi 8 novembre à Carcassonne à l’encontre de deux personnes. Un rassemblement de soutien est prévu.
basta! organisait ce lundi 19 juin, un débat sur le système agro-industriel et le rôle de l’enquête journalistique pour y faire face. Les invité·es ont toutes et tous mis en lumière une logique destructrice décomplexée qu’il est urgent de contrer.
Des OGM vont-ils se retrouver dans nos assiettes sans que nous en soyons informés ? C’est ce que laisse redouter un projet de réglementation porté par la Commission européenne. Premier volet de notre enquête.
Une poignée de grandes entreprises semencières disposent d’un nombre croissant de brevets sur les nouvelles techniques de modification génétique. Ces « nouveaux OGM » constituent une nouvelle menace sur la liberté de cultiver.
Résoudre la faim dans le monde, réduire les herbicides, lutter contre les ravageurs : le débat sur les OGM transgéniques s’est toujours déroulé sur fond de promesses salvatrices. Aucune d’entre elles n’a été tenue. Inventaire.
Pour la onzième année consécutive, des marches sont organisées « pour dénoncer le système agrochimique industriel et ses conséquences désastreuses sur la santé humaine et l’environnement en France et ailleurs dans le monde », souligne l’association Combat Monsanto.
80 faucheurs d’OGM ont mené une opération dans la Drôme ce 14 juin. Ils demandent au gouvernement de répondre enfin aux exigences du Conseil d’État en mettant fin à la commercialisation de ce type de semences rendues tolérantes aux herbicides.
La justice française vient de relaxer de manière définitive un faucheur volontaire de tournesols en invoquant le principe de précaution. Le tribunal considère que « des indices sérieux et concordants » indiquent que les variétés étaient des OGM.
Nous continuons de consommer des aliments génétiquement modifiés sans le savoir. Le gouvernement français n’a toujours pas publié le décret qui doit encadrer les variétés rendues tolérantes aux herbicides, en dépit de la décision du Conseil d’Etat.
Les endives garnissent les étals de légumes durant tout l’hiver. Rien n’indique pourtant sur l’étiquetage qu’une partie d’entre elles sont génétiquement modifiées (OGM). C’est ce qui a poussé le syndicat Confédération paysanne à interpeller, le 14 janvier, (…)
Un jury californien a condamné le 13 mai le groupe allemand Bayer, propriétaire du Roundup, à verser plus de 2 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros) de dommages à un couple, reconnaissant ainsi que l’herbicide est à l’origine de leur cancer. C’est le troisième jugement d’affilée aux États-Unis que perd Bayer. Le groupe allemand, qui a racheté Monsanto l’an dernier, doit faire face à plus de 13 400 actions en justice outre-Atlantique. Une marche mondiale contre Bayer-Monsanto est prévue ce 18 mai. Des actions sont déjà annoncées dans une trentaine de villes en France. Basta! relaie l’appel.
« C’est confirmé, nous avons fauché des plantes illégales ! » Annick Bossu se réjouit de cette décision de justice. Elle fait partie des 38 faucheurs volontaires relaxés le 17 janvier dernier par le tribunal de grande instance de Dijon. Annick et 37 autres (…)
En novembre 2016, 67 faucheurs volontaires ont neutralisé des parcelles d’essai de colza génétiquement modifié de l’entreprise Dijon-Céréales, en Côte-d’Or. Ces colzas ont été mutés pour résister à un herbicide et sont considérés comme des « OGM cachés ». 36 de ces faucheurs sont convoqués au tribunal de Dijon ces 5 et 6 avril, mais tous sont solidaires et demandent à comparaître. Basta! relaie un appel collectif à venir les soutenir.
La déforestation, qui représente 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, poursuit son cours en Amérique latine. Cette fois, c’est sur la situation alarmante de la région du Gran Chaco que le rapport « [Quand la déforestation s’invite à notre (…)
Emmanuel Macron a enfin dévoilé son programme. Généreux en mots grandiloquents supposés incarner le changement, Emmanuel Macron affirme vouloir « changer de logiciel » et opérer une « transformation radicale », notamment en matière de transition écologique. Son « nouveau modèle de croissance » ressemble pourtant à ce qui se pratique depuis plusieurs décennies. Un modèle saupoudré de quelques apparentes mesures écologiques, sur la pollution atmosphérique ou les gaz de schiste, qui contredisent les politiques menées par le candidat lorsqu’il était ministre, à peine quelques mois plus tôt. Une analyse pour ouvrir le débat.
Malgré le départ de l’entreprise Monsanto du Burkina Faso, le quotidien des milliers de producteurs de coton burkinabè reste soumis au pouvoir jugé excessif des sociétés cotonnières. Le deuxième volet de cette enquête révèle la manière dont les sociétés cotonnières et l’Union des producteurs de coton du Burkina exercent un contrôle et une domination permanente sur les cultivateurs. Le monopole dont disposent les décideurs burkinabè sur la filière, ainsi que l’héritage de la colonisation française et de sa Compagnie française pour le développement des fibres textiles, donnent encore aujourd’hui aux producteurs le sentiment d’être des serfs modernes.
Par Abdul Razac Napon,
Mien De Graeve,
Wouter Elsen
Au Burkina Faso, les jours de Monsanto sont comptés. La multinationale se retire du pays. L’introduction de son coton OGM en 2009 ne s’y est pas vraiment passée comme prévu : présentée comme une solution miracle aux attaques de ravageurs, la nouvelle variété a surtout fini par ravager la qualité et la réputation du coton burkinabè. Mais le géant agro-chimique n’est pas seul en cause : à l’heure d’établir les responsabilités, les autorités locales sont en première ligne. Basta! publie en exclusivité une enquête en trois parties sur la filière du coton transgénique dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Première étape : comment la firme américaine a réussi à y vendre son coton transgénique.
Par Abdul Razac Napon,
Mien De Graeve,
Wouter Elsen
Les « plantes mutées » – grâce aux nouvelles techniques de modifications génétiques – relèvent-elles ou non de la réglementation OGM ? Le 3 octobre, le Conseil d’État a décidé de saisir la Cour de Justice européenne qui devra donner sa réponse dans les 18 (…)
Une marche mondiale contre Monsanto et les multinationales de l’agrobusiness se déroulera ce 21 mai, pour la quatrième année consécutive. En France, des évènement sont prévus dans une trentaine de villes. Un tribunal international citoyen jugera également la multinationale, accusée « d’écocide ».
L’association Inf’OGM suit depuis 16 ans l’actualité mondiale liée aux OGM et aux semences. Elle enquête et publie une information accessible à tous sur ce sujet souvent complexe. Inf’OGM vient de lancer un appel pour financer la nouvelle formule de son journal, à un moment où de nouvelles techniques de modification du génome arrivent sur le marché et pourraient échapper à toute réglementation. Basta! relaie son appel à soutien.