Alternatives

Catégories

Articles

Quand les mégots deviennent une nouvelle matière première

La capitale a déclaré la guerre aux mégots, et communique allègrement sur ces 350 tonnes de déchets générés par les fumeurs, qu’il faut ramasser chaque année. Les résidus de cigarettes, quand ils ne finissent pas dans les stations d’épuration, partent à l’incinérateur. Une alternative existe pourtant : ils peuvent être collectés pour être recyclés et valorisés. Problème : aucune usine de transformation des filtres en plastique n’existe encore en France.

Par Claire Merrien

Travailler autrement

« Le plus gros de mon travail c’est de regarder » : la vie onirique d’un poète ferrailleur

A Lizio, dans le Morbihan, Robert Coudray a constitué un univers quasi-onirique : musée de mécaniques et personnages articulés à partir de ferraille récupérée, maisons superposées aux allures de châteaux féériques, poèmes et objets des plus curieux... Un univers que chacun peut venir découvrir, qui cherche à faire émerger l’enfant que nous étions, à redevenir créatif. Car Robert Coudray a longtemps cherché sa voie et expérimenté bien des chemins. De quoi inspirer et encourager celles et ceux qui sont en quête de nouveaux horizons. Un reportage multimédia de SideWays.

Par SideWays

Economie partagée

Un lieu participatif, à la fois épicerie bio et atelier de recyclage, pour « restaurer » le monde de demain

C’est un lieu plein d’utopies concrètes mais difficilement définissable. On y vend très peu cher des produits bio et locaux. On y partage un café ou un repas. On s’active dans des ateliers pour cuisiner d’abondantes quantités de fruits et légumes recyclés, ou réparer un vélo. On y échange des vêtements, on y prête du matériel de bricolage. Autant de services regroupés dans un même lieu, à Nantes, animé par l’association Aujourd’hui, restaurons demain (Adda). Elle fonctionne avec des principes d’autogestion, sans salarié, et en indépendance financière. Un reportage multimédia de Side-Ways.

Par SideWays

Composter, recycler, réutiliser, réduire : face aux déchets, une nouvelle devise écologique gagne les grandes villes

« Trop compliqué, trop d’habitants, impossible à gérer... » : telle est la réponse de nombreuses municipalités françaises, dont la capitale, pour justifier leur absence d’efforts en matière de recyclage des déchets. Résultat : décharges, incinérateurs et pollutions continuent de se développer. Et leurs coûts d’augmenter. Pourtant, plusieurs grandes agglomérations, de Milan à San Francisco en passant par Lorient, se sont lancées dans une politique de récupération et de recyclage de presque tous leurs déchets. Alors, zéro déchet, mission impossible ?

Par Florent Lacaille-Albiges

Education populaire

A Caen, un atelier participatif pour réparer, recycler ou construire soi-même son vélo

Réparer une roue crevée, changer ses freins, régler ses vitesses ou construire soi-même son vélo de A à Z : la Maison du vélo, à Caen, propose aux citoyens d’investir la réparation de leur bicycle, dans la bonne humeur et dans un esprit de coopération. Objectif : développer le recyclage des vélos, apprendre l’auto-réparation, tout en favorisant mixité sociale et échanges. Reportage.

Par Simon Gouin (Grand Format)

Economie partagée

Bienvenue dans une industrie d’avenir, locale et créatrice d’emplois utiles : le recyclage textile

Au pire dans les déchetteries, au mieux dans les bornes de collecte, les déchets textiles s’accumulent, à cause d’une consommation effrénée et de vêtements de très faible qualité produits à bas-coût en Asie. En Basse-Normandie, une plateforme rassemble une centaine d’associations autour d’un objectif : donner une seconde vie aux milliers de tonnes de vêtements et de chaussures récoltés chaque année dans la région. Le principal débouché de cette entreprise d’insertion ? Les marchés africains. Reportage au sein de l’entreprise Cobanor Tritex, dans la banlieue de Caen.

Par Simon Gouin (Grand Format)

Adieu déchets inutiles : un magasin 100 % sans emballage, ça existe !

Une épicerie de quartier, la Recharge, s’est ouverte dans le centre de Bordeaux. Tous les produits proposés à la vente sont sans emballage. Une initiative prometteuse alors que chaque habitant jette 125 kilos de plastiques et de cartons ménagers chaque année ! Les consignes sont de retour, sans oublier la volonté de maintenir des prix accessibles au plus grand nombre. Un commerce d’avenir.

Par Benoît Ducasse

Comment protéger les consommateurs de l’obsolescence programmée ?

La nouvelle loi sur la consommation s’applique aux achats réalisés depuis le 13 juin. Elle vise notamment à freiner « l’obsolescence programmée », la durée de vie de plus en plus courte des biens d’équipement électroniques et électroménagers. Les consommateurs bénéficieront d’une garantie prolongée sur leurs achats et d’une meilleure information sur les possibilités, ou non, de réparer une défaillance. Des avancées qui demeurent cependant bien timides au vu de l’ambition initiale de la loi. Et si la « class action », l’action collective de consommateurs contre un fabricant, devient légale, elle ne pourra pas concerner la protection de l’environnement ni de la santé. Le lobbying industriel est passé par là.

Par Rachel Knaebel

Economie partagée

Recyclage : ces ouvriers qui donnent une seconde vie aux objets

Votre smartphone tout juste démodé et votre écran plat atterriront-ils dans une décharge en Afrique ? Aux Ateliers du Bocage, dans les Deux-Sèvres, tout est fait pour leur offrir une seconde vie. Cette entreprise d’insertion récupère les déchets électroniques et répare ce qui peut l’être, tentant de pallier l’obsolescence programmée et le renouvellement sans fin de nos appareils électroniques. Ici, une tonne de déchet vaut de l’or ! Mais la concurrence est de plus en plus dure dans ce secteur d’avenir, encore marginal en France. Reportage.

Par Simon Gouin (Grand Format)

Agriculture bio

Sidi Amor : une oasis écologique au cœur de la Tunisie

Située à une quinzaine de kilomètres de Tunis, Sidi Amor est une propriété collective de quatre hectares sur laquelle de nombreux savoirs-faire sont expérimentés. Construction écologique en terre, recyclage, distillation d’huiles essentielles, plantes médicinales, agroforesterie, agriculture biologique... Autant d’axes de développement pour créer des emplois locaux. Avec en toile de fond, le souci de déployer des techniques accessibles aux populations rurales du pays. Petite visite dans un écovillage en construction.

Par Nolwenn Weiler, Sophie Chapelle

Comment faire le plein moins cher sans polluer, grâce à l’huile de friture recyclée

Recyclée, d’origine végétale, bien moins polluante que le diesel tout en étant beaucoup moins cher... l’huile de récup’ n’a que des avantages. C’est ce qu’a bien compris l’association Roule ma frite sur l’île d’Oléron, qui collecte auprès des restaurateurs du coin des dizaines de milliers de litres d’huiles. Ceux-ci serviront ensuite à alimenter les réservoirs ou les chaudières des personnes en précarité énergétique. Tolérée par les autorités, cette « raffinerie » de proximité ne s’en heurte pas moins à un verrou fiscal. L’utilité des collecteurs de proximité sera-t-elle un jour officiellement reconnue ? Un reportage réalisé par notre partenaire L’âge de faire.

Par Fabien Ginisty (L’Âge de faire)

Les stations d’épuration par les plantes, une solution d’avenir pour traiter les eaux usées ?

Les stations d’épuration classiques, où s’accumulent des boues concentrant les polluants, ne sont pas les seuls systèmes à pouvoir être installés pour traiter les eaux usées. Des communes, mais aussi des particuliers, ont choisi de nettoyer leurs eaux grâce à des filtres plantés qui reproduisent les systèmes d’épuration naturels existant dans les zones humides : la phytoépuration. Bien qu’exigeante à mettre en œuvre, cette phytoépuration est souvent plus performante. Et favorise parfois une réduction des quantités d’eau consommées. Reportage.

Par Nolwenn Weiler

La consigne des bouteilles en verre, moins coûteuse et énergivore que le recyclage

Avec les fêtes, des centaines de milliers de bouteilles de vin, de bière ou de champagne vont se vider. Et chaque année, un Français consomme en moyenne près de 35 kg de bouteilles en verre. Or, bien qu’en grande partie réalisée à partir de verre recyclé, leur fabrication reste très énergivore. Depuis 2015, dans le Jura, le projet « J’aime mes bouteilles » cherche à relancer la pratique de la consigne, plus écologique que le recyclage, qui a disparu du paysage depuis une trentaine d’années. Son objectif : revaloriser les bouteilles de vin jurassien pour recréer une filière de réutilisation. Reportage.

Par Elodie Horn

Vivre au sein d’une famille zéro déchet : comment refuser l’inutile, recycler, composter

Terminées les poubelles qui débordent tous les deux jours : produire moins de cinq kilos de déchets par an, soit cent fois moins que la plupart des Français, est tout à fait possible. Et même avec des enfants. Une famille de la région nantaise réalise cette prouesse depuis quelques années. Sans frustrations et en mangeant bien. Leur secret ? Refuser l’inutile, réduire la quantité de ce que l’on possède et achète, réutiliser, recycler, composter, et quelques bons réflexes lors des courses. Récit de l’intérieur, en vidéo.

Par Laurent Guizard, Nolwenn Weiler

Grâce au recyclage, une association permet aux familles populaires d’acquérir un ordinateur pour 50 euros

En Essonne, un réseau de ressourceries récupère les objets en fin de vie pour leur offrir une seconde jeunesse et les remettre en circulation. « La fabrique à neuf » va plus loin : elle répare les ordinateurs pour les revendre à tout petit prix, propose des ateliers de couture et des contrats-aidés, transforme le design des objets pour leur donner une nouvelle utilité. Un ensemble d’activités à la confluence de l’action sociale et de l’écologie pratique, sur un territoire où chômage et pauvreté entretiennent habituellement les barrières. Basta! a rencontré ses animateurs.

Par Eros Sana

Bienvenue à La fabrique à neuf, la ressourcerie en Essonne qui redonne aussi une seconde vie à vos ordinateurs

En Essonne, un réseau de ressourceries récupère les objets en fin de vie pour leur offrir une seconde jeunesse et les remettre en circulation. « La fabrique à neuf » va plus loin : elle répare les ordinateurs pour les revendre à tout petit prix, propose des ateliers de couture et des contrats-aidés, transforme le design des objets pour leur donner une nouvelle utilité. Un ensemble d’activités à la confluence de l’action sociale et de l’écologie pratique, sur un territoire où chômage et pauvreté entretiennent habituellement les barrières. Basta! a rencontré ses animateurs.

Par Eros Sana

Vivre au sein d’une famille zéro déchet : un nouveau luxe pas si contraignant

Terminées les poubelles qui débordent tous les deux jours : produire moins de cinq kilos de déchets par an, soit cent fois moins que la plupart des Français, est tout à fait possible. Et même avec des enfants. Une famille de la région nantaise réalise cette prouesse depuis quelques années. Sans frustrations et en mangeant bien. Leur secret ? Refuser l’inutile, réduire la quantité de ce que l’on possède et achète, réutiliser, recycler, composter, et quelques bons réflexes lors des courses. Récit de l’intérieur.

Par Nolwenn Weiler

Economie partagée

Déménager autrement, avec des cartons recyclés et solidaires

Dans une petite rue tranquille du nord de Paris, l’association Carton plein collecte des cartons usagés pour les nettoyer et les revendre. Livrés à vélo, ces cartons recyclés sont utilisés pour les déménagements. Une manière de lutter contre le gaspillage, tout en permettant à des personnes en grande précarité de reprendre contact avec le monde du travail. Reportage sur un projet qui tente de concilier exigences écologiques et sociales.

Par Nolwenn Weiler