Société - page 30

Inégalité

Guadeloupe : « Le Medef craint une propagation du mouvement dans toute la France »

Jean-Jacob Bicep est vice-président de l’Association métropolitaine des élus originaires de l’outre-mer (Amedom) et conseiller municipal écologiste de la capitale. Aujourd’hui, alors que la situation reste confuse dans les Antilles, il livre pour Basta! son analyse sur le LKP et la grève « pleine d’espoir pour l’avenir », sur l’attitude du patronat guadeloupéen et la situation économique et sociale de l’île.

Par Françoise Galland

Service publics

Paroles de révoltés ordinaires

Le ministre du budget est formel : les grèves ne sont pas un moyen « adapté » pour exprimer sa « crainte de l’avenir ». Eric Woerth enjoint les Français à « plus de solidarité nationale », à « bouger » et à se « serrer les coudes ». Curieux de saisir la perception des pensées nietzschéennes du commis aux finances de la Nation auprès des grévistes, Basta! est allé poser la question à des manifestants jeudi dernier, dans le cortège parisien.

Par Julien Brygo, Stéphane Fernandez

Service publics

Qui veut la peau de l’éducation populaire ?

Depuis quelques mois, les associations d’éducation populaire subissent une campagne de déstabilisation de la part du gouvernement. Baisses de financement, suppressions de subventions, démantèlement des outils à leur disposition, tout y passe. Jusqu’à la fermeture d’un lieu historique pour ces associations : l’Institut national de jeunesse et d’éducation populaire (INJEP) de Marly-Le-Roi.

Par Agnès Rousseaux

Discrimination

Calais : les associations refusent de gérer le drame humain

Dans le Nord, des centaines de migrants, notamment afghans et irakiens, continuent de survivre dans la plus grande précarité. Pour faire bouger les politiques, le collectif citoyen C’Sur, basé à Calais, a mis son ultimatum à exécution. Il a décidé de ne plus leur fournir d’aide humanitaire. Faute d’une collaboration avec la nouvelle municipalité de Calais, le collectif se contente désormais de donner aux migrants « du thé et des fruits le midi ». "C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités", disent les associations.

Par Julien Brygo

Travail

La Redoute n’a pas fini de jouer avec ses salariés

La Fête de l’entreprise, c’était le 17 novembre. Selon ses promoteurs, près de 80 % des salariés français disent chaque année « J’aime ma boîte ». En ces temps de crise sociale, soucieux de plonger dans le monde enchanté du salariat, Basta! a voulu vérifier la réalité de cet « amour » et rencontré plusieurs employées menacées par le plan de saignée de François-Henri Pinault au siège de La Redoute, à Roubaix. Nombre d’entre elles se préparent à vivre un Noël sans cadeau.

Par Julien Brygo