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Travailler autrement

Comment financer le projet alternatif de ses rêves

Pas simple de lancer un projet à la campagne quand on n’a pas assez d’argent, qu’on crée une activité atypique, et qu’aucune banque ne veut prendre de risque. En Haute-Marne, Angie, Maude et Charlotte ont fait preuve de créativité pour développer leur activité en plantes aromatiques et médicinales. Cagnottes solidaires et financement participatif : comme elles, de nombreux porteurs de projets se tournent vers des solutions alternatives pour financer le projet de leur rêve.

Par Claire Lelièvre (Village)

De jeunes agriculteurs lancent leur épicerie locale et participative

Quatre jeunes agriculteurs bretons ont imaginé un concept d’épicerie locale paysanne et collaborative : Élocop. Regroupés au sein d’une association, ils proposent des produits locaux, garantis sans OGM et sans antibiotiques, issus de filières de production durable. En attendant l’ouverture du magasin, courant 2016, qui sera le premier de ce type dans le Pays de Morlaix, ils confectionnent, deux fois par semaine, des paniers de légumes, de viandes, de fromages. Reportage en partenariat avec le journal Eco-Bretons.

Par Marie-Emmanuelle Grignon (Eco-Bretons)

La coopérative qui forme les agriculteurs bios de demain

Se lancer dans l’agriculture biologique, paysanne et de proximité n’est pas toujours aisé. Heureusement, il existe des lieux pour tester et construire son projet. C’est le cas à la ferme de Toussacq, en Seine-et-Marne, dans une région céréalière grignotée par l’étalement urbain. Ici, les porteurs de projets peuvent se confronter à la réalité tout en étant soutenu par des formateurs, grâce à la couveuse d’activités Les Champs des possibles. Reportage dans cette pépinière où grandissent les paysans de demain.

Par Fabrice Bugnot (Transrural initiatives)

Les fleurs bio de Sandra ? On en mange !

Dans la Drôme, une ex-professeure de biologie s’est lancée en 2009 dans le maraîchage bio de légumes, mais aussi de fleurs comestibles ! Cosmos, dahlias, bleuets et tournesols s’apprécient autant en bouquet qu’en salade de pétales. La culture de fleurs comestibles contribuera-t-elle à relancer le secteur de l’horticulture bio ? Portrait d’une pionnière, en partenariat avec la revue Village.

Par Stéphane Perraud (Village)

Travailler autrement

Pourquoi les petits élevages porcins bio ne connaissent ni la crise ni l’endettement

Leur semaine de travail se rapproche des 35 heures, ils produisent de la viande de qualité, et estiment percevoir des revenus suffisants. Les éleveurs de porcs de la ferme bio du Loriot, en Auvergne, ne connaissent pas la crise ni la spirale de l’endettement. Tout simplement parce qu’ils n’ont pas choisi l’élevage intensif industriel, comme la plupart des producteurs porcins. Comment s’en sortent-ils économiquement ? Reportage.

Par Tiffany Blandin

Economie partagée

Pain bio ou pétri de chimie, pâtisserie industrielle ou artisanale : comment reconnaître une bonne boulangerie ?

Comment déceler que des pâtisseries sont industrielles, même si elles sont vendues dans des boulangeries artisanales ? Comment reconnaître des baguettes gonflées aux produits chimiques, ou qui arrivent congelées de Pologne ? Où dénicher des pains pétris avec de la farine bio et locale ? Difficile de s’y retrouver en matière de boulangerie ou de pâtisserie ! Basta! est allé à la rencontre de trois boulangeries pour tenter de comprendre à quoi correspondent les différents labels et comment se fabrique un pain de bonne qualité, respectueux de l’environnement... et du métier de boulanger. Réponse en cinq questions.

Par Simon Gouin (Grand Format)

Comment les Cubains ont converti leur île à l’agriculture biologique

Les écologistes du monde en entier en rêvent, les Cubains l’ont réalisé. Depuis plus de vingt ans, l’île s’est convertie à l’agriculture biologique. Elle compte aujourd’hui 400 000 exploitations agricoles urbaines qui produisent 1,5 millions de tonnes de légumes, sans pesticides et sans engrais chimiques. Un effet secondaire de l’embargo états-unien et de l’isolement de Cuba suite à l’effondrement du grand frère soviétique. Mais une success story quand même : cette reconversion spontanée et improvisée génère des emplois, protège l’environnement et améliore la sécurité alimentaire de l’île.

Par Frédérique Basset (Kaizen)

Economie partagée

Un lieu participatif, à la fois épicerie bio et atelier de recyclage, pour « restaurer » le monde de demain

C’est un lieu plein d’utopies concrètes mais difficilement définissable. On y vend très peu cher des produits bio et locaux. On y partage un café ou un repas. On s’active dans des ateliers pour cuisiner d’abondantes quantités de fruits et légumes recyclés, ou réparer un vélo. On y échange des vêtements, on y prête du matériel de bricolage. Autant de services regroupés dans un même lieu, à Nantes, animé par l’association Aujourd’hui, restaurons demain (Adda). Elle fonctionne avec des principes d’autogestion, sans salarié, et en indépendance financière. Un reportage multimédia de Side-Ways.

Par SideWays