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Plantes médicinales, compléments alimentaires ou poisons potentiels : faut-il réhabiliter l’herboristerie ?

Ils existent depuis des décennies, à la ville comme à la campagne, mais n’ont pas le droit d’exercer. Les herboristes ont vu leur diplôme supprimé en 1941 au profit des pharmaciens, et ne peuvent vendre qu’un nombre restreint de plantes médicinales. « Pour un herboriste, dire qu’une tisane de thym est bonne contre le rhume le place hors la loi », dénonce un collectif qui agit pour la réhabilitation des herboristeries. Les lignes sont en train de bouger : les propositions issues d’une récente mission d’information sénatoriale sont en train de rouvrir le débat sur le développement de l’herboristerie en France.

Par Sophie Chapelle

Comment trois paysans, malgré le prix du foncier, ont pu créer leur exploitation bio en Île-de-France

Le prix du foncier agricole freine nombre d’apprentis paysans qui souhaitent s’installer. Les terres sont-elles inexorablement vouées à l’agrandissement des exploitations existantes, toujours plus concentrées, quand elles ne sont pas bétonnées ? En Essonne, la détermination et la patience de quelques propriétaires ont permis trois nouvelles installations, dont deux avec le soutien du réseau Terre de liens qui appuie les nouveaux agriculteurs bio. Voici l’histoire de Thomas, Victor et Pierre-Nicolas, maraichers et éleveur de volaille, qui se partagent terres et bâtiments. Un reportage à Milly-la-Forêt, initialement publié par notre partenaire Transrural initiatives.

Par Hélène Bustos (Transrural Initiatives)

En Franche-Comté, paysans et brasseurs créent une filière d’orge bio aux résultats prometteurs

Malgré l’accroissement spectaculaire du nombre de brasseries artisanales, ces dernières peinent à s’approvisionner localement en matières premières, a fortiori en produits issus de l’agriculture biologique. Pour y remédier, des brasseurs et des paysans franc-comtois se sont réunis pour tenter de créer une filière d’orge brassicole. La production fonctionne, et permet de réaliser une bière produite au sein d’un réseau de 14 micro-brasseries. Un article réalisé par notre partenaire, le magazine Lutopik.

Par Sonia Pignet (Lutopik)

Répartir équitablement le travail, mais aussi les revenus : l’utopie d’une ferme devenue réalité

Ils savaient que c’était possible, alors ils l’ont fait : créer une ferme, entre copains, qui génère dix salaires sur une surface qui n’en dégageait qu’un auparavant. Maraîchage, élevage, fabrication de fromage et de pain, brassage de bière… décisions, organisation, répartition équitable du travail et des richesses, tout se fait en commun à la ferme de la Tournerie, dans le Limousin. Un reportage de notre partenaire L’Âge de faire.

Par Fabien Ginisty (L’Âge de faire)

Des artisans chocolatiers à la rescousse du cacao

Avec le changement climatique, la production de cacao est de plus en plus menacée. De quoi inquiéter la poignée d’industriels du chocolat qui se partagent le marché, au détriment de la durabilité de la filière et des conditions de travail de ses ouvriers. A l’opposé de ce modèle se développe lentement, en France, une nouvelle tendance : les « bean-to-bar », nom donné à ces chocolatiers qui choisissent eux-mêmes leur cacao pour le transformer directement et fabriquer leur propre chocolat. Une sorte de circuit-court, de la fève à la tablette, pour valoriser une filière de qualité.

Par Barnabé Binctin

Hamburger de vers ou pâtes aux grillons, les repas bio et locaux de demain pour protéger l’environnement ?

Êtes-vous entomophage, c’est à dire mangeurs d’insectes ? Deux milliards d’êtres humains consomment déjà régulièrement les petites bestioles rampantes ou à six pattes. En France, les préparations à base d’insectes pénètrent progressivement le marché intérieur, en dépit d’une législation assez peu favorable. L’élevage d’insectes est-il vraiment écologique ? Quels sont leurs avantages nutritifs comparés, notamment, à la viande rouge, dont la consommation baisse ? Basta! est allé à la rencontre des rares industriels et éleveurs s’étant lancés, en France, dans cette production et vous en révèle les coulisses.

Par Simon Gouin (Grand Format), Sophie Chapelle